L’ATS pensé pour répondre aux enjeux du secteur de l'Agriculture

Le secteur agricole souffre d’un manque de main-d’œuvre, notamment pour les postes saisonniers. Mal rémunérés et physiques, ces emplois peinent à attirer, même localement. Chaque année, des milliers de postes restent vacants, impactant la production.

Les recrutements sont massifs et urgents, sans viviers solides à mobiliser. Peu fidélisés, les saisonniers ne reviennent pas d’une année sur l’autre. Cela génère une forte pression sur les exploitants.

Les RH doivent anticiper les besoins et diversifier les canaux de recrutement. Il faut aussi améliorer l’accueil et les conditions de travail. La valorisation du métier est clé pour retenir les candidats.

Un tiers des agriculteurs partira à la retraite d’ici 2030. Le renouvellement est lent, faute de candidats prêts à reprendre. Les jeunes générations sont peu attirées par le métier.

Ce déséquilibre menace la continuité des exploitations. Les transmissions sont complexes et mal accompagnées. Peu de parcours valorisent la reprise agricole comme un vrai projet pro.

Les RH doivent renforcer l’attractivité auprès des jeunes. Il faut structurer des parcours de formation et de reprise. Et mieux communiquer sur les opportunités de carrière dans le secteur.

Les outils numériques (drones, capteurs, robots…) se généralisent dans les exploitations. Mais la transition est freinée par le manque de compétences digitales. Beaucoup d’agriculteurs peinent à adopter ces innovations.

La montée en compétences devient urgente pour rester compétitif. Les jeunes maîtrisent mieux ces outils, mais sont encore trop peu nombreux. Il faut aussi former les actifs en poste.

Les RH doivent intégrer le digital dans les formations agricoles. Des modules courts, concrets, adaptés au terrain sont nécessaires. L'accompagnement humain est clé pour une adoption réussie.